dimanche 18 septembre 2011

Paris est ma Chine

Cours de yoga, inscription au cours de dessin, abonnement au Lieu Unique, inscription à l'Université Permanente, séances de ciné (La Fée, pas mal mais pas aussi touchant que ne l'était Rumba, et La valse des pantins, génial), réservation de places de théâtre, premières séances de psy, une nouvelle commode, tableaux accrochés, repérage des vide-greniers, bientôt un vélo (croisons les doigts), une nouvelle coupe de cheveux... les choses avancent. Mais certains soirs comme aujourd'hui, j'ai l'impression de piétiner. Je sais qu'il y a mille choses passionnantes à lire, à écrire, à dessiner, mais je n'arrive à rien, j'ai peur, je me sens vide, éparpillée, je ne trouve pas mes mots, pas la force de me rassembler.
Je lis pas mal de livres de psychanalyse ces temps-ci, cela éclaire les choses, rend doucement mes séances moins terrifiantes (et c'est dire si les premières l'étaient), car tout à coup, la psychanalyse n'était plus une idée, un concept, une théorie, cela devenait ma réalité. Je lis aussi Pluie argentée d'Elizabeth Guyon, et c'est un beau livre, touchant et proche. Je ne connais pas la Chine, mais je comprends ce qu'elle ressent, j'y retrouve, dans une autre mesure bien sûr, un peu mon attirance pour Paris d'il y a des années. Venir vivre à Paris était alors une évidence, une urgence. Rien d'autre ne comptait. Et c'est avec cette même urgence que j'en suis partie.

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